Pierre Delsuc

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Pierre Delsuc, né le dans le 13e arrondissement de Paris et mort le à Pont l'Abbé, est un avocat et un écrivain important de la collection Signe de piste. Il est aussi l'un des premiers chefs formés du scoutisme catholique en France, il prendra la tête du scoutisme clandestin durant la guerre et s'opposera à la création de la branche Ranger et Pionnier, ce qui aboutira à son départ du scoutisme.

Scoutisme[modifier | modifier le code]

Il découvre le scoutisme à la 5e Paris du groupe Saint-Louis[1]. Totemisé "Jaguar tranquille". En 1929, il succède à Édouard de Macedo comme chef de ce groupe et le reste jusqu'en 1945 (le groupe est scindé en deux en 1930). En 1933, Pierre Delsuc sera Commissaire de Province de la Branche Eclaireur de Paris Nord Est et sa Banlieue[2].

Proche du chanoine Cornette, celui-ci lui demande de prendre la succession du Père Jacques Sevin au centre de formation de Chamarande[3].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Mobilisé en 1939, puis démobilisé en 1940, il prend la tête du scoutisme clandestin avec François Bloch-Lainé et Michel de Paillerets, interdit en zone occupée mais qu'il s'efforce de faire vivre. Son QG sera dans un premier temps à Vichy puis à Lyon[4]. En 1943, Georges Tisserand deviendra son assistant pour le scoutisme clandestin.

Il entre dans la Résistance et est arrêté plusieurs fois par la Gestapo. Envoyé en prison, il est relâché faute de preuves[5].

Scoutisme d'après-guerre[modifier | modifier le code]

À la Libération il devient commissaire général des Scouts de France jusqu'en 1946, occupant ainsi officiellement le poste qu'il occupait officieusement en Zone Nord depuis sa démobilisation.

Pierre Delsuc fera un travail de réunification des différentes instances scoutes des Zones Nord et Sud, il demandera aussi que le mouvement scout se sépare des idées d'André Cruiziat et Pierre Goutet[6]. Il prendra aussi la décision de proposer Pierre-Yves Labbe comme Commissaire National Scout Marin[7].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages sur la pédagogie[modifier | modifier le code]

Œuvres de fiction[modifier | modifier le code]

  • La Rude nuit de Kervizel, éd. Spes, 1927. Livre qui obtiendra le Prix Fabien de l'Académie Française en 1928. [9]
  • Brume sur le Mezenc, éd. Spes, 1947
  • Jovanni, Jamboree, 1952 - réédition Ed. Alsatia, collection Signe de Piste, 1974 (SSDP 72), 1980 (NSDP 109)
  • Gaël des Glénans, Jamboree, 1956 - réédition Ed. Alsatia, collection Signe de Piste, 1978 (NSDP 59)
  • L'île de fer - Gaël 2 Jamboree, 1960
  • Port Sterval Ed. Alsatia, collection Signe de Piste, 1972 (SSDP 40), 1987 (NSDP 134)
  • Eux, les Scouts
  • L'étrille, Jamboree, 1953
  • Tout Ann Héry, Jamboree, 1954
  • Le refuge du bonheur

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Souvenirs de Pierre Delsuc », sur jeuxdepiste.com (consulté le ).
  2. « Histoire de l'organisation des SDF », sur latoilescoute.net.
  3. « Sa Vie - Père Sevin » Accès libre.
  4. « 100 ans », sur scoutrembarre.com.
  5. Aurélie Gille Comte-Sponville, « Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France », Thèse,‎
  6. « Qui était Georges Gauthier ? », sur riaumont.net.
  7. Dans le vent: la grande histoire des scouts marins; Bruno Robert; 8 avril 2010, (ISBN 2916053883)
  8. (en) « Liste des récipiendaires du Loup de Bronze »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur scout.org.
  9. « Pierre Delsuc », sur academie-francaise.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]